28 décembre 2008
levés, douchés puis petit déjeuner au snack au rez-de-chaussée de l'hôtel avec les membre du forum, « scooby » et « bendix » qui viennent tout juste de finir le remontage et les réglages suite au changement du joint de culasse (ils n'ont pas dormi mais sont assez en forme pour l'instant), nous reprenons la route vers 6h30.
A peine roulé sur 5 kilomètres et nous rencontrons un brouillard qui se densifiera jusqu'à Madrid ; Nous suivons Nicolas et c'est tant mieux.
Il nous confiera n'avoir par endroits pas eu de visibilité au delà de 30 mètres.
Comme par magie, une fois Madrid en vue le voile se lève comme si nous sortions d'un tunnel au même moment où se lève le jour .
Ce sera une traversée de l'Espagne assez agréable pendant cette journée agrémentée régulièrement par le passage d'autres concurrents et systématiquement l'occasion d'un salut ou d'un coup de klaxon amical.
Les participants sont en effervescence, l'ambiance est sympathique et les clichés pris à tour de rôle témoignent du plaisir respectif des équipages.
Les kilomètres que nous imaginons élastiques à force de rétrograder pour mieux franchir les montées n'en finissent pas.
On s'imagine qu'après une bonne montée finie à 60 km/h, le moteur pourra se reposer un peu mais c'est pour mieux enchaîner une nouvelle côte !
L'Espagne est franchement montagneuse ou pleine de « faux plat ».
dès Grenade nous rencontrons la pluie qui ne nous quittera plus jusqu'à Algeciras.
Les parallélismes assez aléatoires des trains avant des voitures de nos équipages 201 et 101 nous obligent à maintenir une attention accrue sur ces chaussées glissantes surtout qu'à notre arrivée vers 22h00 il pleut averse !
Pas mécontents d'être aux portes du continent, nous payons une chambre double moins de quarante euros à l'hôtel attitré ou s'arrêtent traditionnellement les organisateurs d'un autre rallye qu'on déjà vécu Nicolas et Cyndie : le 4L Trophy.
Il est tout juste temps de poser nos valises et d'aller souper au restaurant du rez-de-chaussée de l'hôtel qui ne sert que jusqu'à 23h00.
Repas chaud bien venu et vite servi pour ces escalopes de veau pannées au goût fumé-barbecue assez étrange malgré un moelleux inégalé pour ces deux belles pièces de viande.
Les serveurs me font sourire alors qu'ils sont plus accrochés à regarder une « télé-novellas » sur l'écran géant de la salle commune qu'à vérifier que les plats soient chauds…
Service et attentions impeccables malgré tout ! Gracias !
Une fois fini de manger, Nicolas qui redoute un problème de cardan parce qu'un des soufflets percé à laissé s'échapper toute la graisse qu'il contenait, se dépêche donc de le changer à même le parking de l'hôtel.
Il doit commencer à prendre goût à la mécanique « à la marocaine »
Je lui donne un coup de main afin de réduire le temps de l'opération qui se solde malgré tout à 2h00 du matin après une dépose-repose des deux cardans dont un échange standard et un rééquipement à neuf d'un soufflet que nous avions acheté l'après-midi même « en prévision ».
Le bitume du parking de cet hôtel n'est décidément jamais complètement débarrassé des huiles de toute sorte d'un raid à l'autre et Nicolas pour ne pas faillir à la tradition apporte sa contribution en huile de boite de vitesse…
Nous décidons de capitaliser un peu de sommeil bien qu'il nous ait été impossible d'ouvrir le bouchon de remplissage de la boite et donc de faire l'appoint indispensable pour la mécanique ; Il en reste suffisamment au fond pour rouler sur 10 km jusqu'au port demain matin.
Je trouve comme beaucoup d'autres qu'il est temps que ces long trajets de liaison se terminent car le capital sommeil commence à réclamer plus d'heures…