29 juillet
C’est donc après une très bonne nuit passée au sec, que nous préparons notre départ, presque à regrets après cette étape tout confort avec petit déjeuner accompagné de viennoiseries offertes par Mihaël !
L’initiative d’hébergement en intérieur était de bon ton car il a encore plu cette nuit…
Après avoir pris congé de nos hôtes nous poursuivons donc le tracé de notre « book »
Vers Cissac, la ballade à travers les villages nous fait profiter du style de construction traditionnel des maisons d’habitation

puis dans les environs de Langeac, entre deux nuages, les zones de pistes sont annoncées.

Les incontournables du séjour (les flaques) sont de la partie…
Çà démarre assez fort avec d’importants dénivelés, puis le rythme s’assouplit à l’approche de midi.

Flavien, assoiffé de variantes techniques sera même tenté par une « montée infernale » définitivement trop sévère à la reconnaissance… tant pis.
Et peu avant c’est Eric qui avait tenté un chemin étroit, très étroit et à la limite de la phagocytassion menant plus loin à une trop difficile piste imposant le demi tour.

Après ces intermèdes, nous cherchons une clairière pour le repas, et nous la trouvons en haut d’un plateau un peu venteux mais surtout bien froid pour ce mois… d’octobre (ou presque à 14°C)
Qui en plus des k-way veut des soupes en sachet ? lol

Nous replions sous la pluie.
Bien vite, nous franchissons quelques passages de référence pour les mécaniques que nous savons adaptées à ce terrain :

La progression , ou plutôt la descente, présente nos bolides devant des marche « musclor »

Du lourd, nous en voulions… et nous en avons .
Heureusement que c’est une descente ! avec comme d’habitude une belle démonstration d’habileté féminine au volant

Ce sont franchement de belles difficultés qui s’enchaînent

Même la colorale nous montre qu’elle à du débattement sous la carrosserie, avec un chauffeur tout de même moins rassuré que la moyenne à cause du centre de gravité de sa monture

Comme les vidéastes et les photographes ne manquaient pas, on s’offre une pause visionnage ?

La traversée de ce passage boisé était bien sympathique, et maintenant que nous sommes en contrebas, il se présente un événement qui ne sera goûté que par Eric à cause d’une bonne grosse marche à franchir, et qui vaudra même à sa blanche d’y laisser quelques copeaux de jante

Il tâte le terrain et….

Plouf !

Joli !
Et les autres prendront (l’étroit) pont

Un peu plus tard, serpentant à travers quelques hameaux, nous tombons nez à nez devant une réplique bien construite des années d’antan : arrêt obligatoire !

Ce sera tout pour les pistes de la journée, direction le gîte réservé de longue date à St Arcons d’Allier

L’humidité y est omniprésente, et pour cause, mais l’endroit mérite carrément le détour.
Les chambrées sont réparties, nous sommes même séparés d’avec Eric et Paul qui acceptent de bonne grâce de loger dans « la grange », une dépendance située en haut du hameau et d’un aménagement rustique, voire même monacal !

Les affaires jetées bien vite dans les divers logis dont certains sont de vraies suites parentales laissées aux couples, le regroupement s’impose pour la traditionnelle ballade de fin d’après midi

Bien que l’on ne soit pas en Bourgogne, ces terres sont manifestement généreuses avec les escargots qui pullulent !

Pour notre part nous auront à table ce soir des produits locaux ou élaborés à même le gîte, et d’une qualité irréprochable.

Comme en atteste la roue à eau dans le moulin qui sert de salle de restaurant, nous sommes chez des hôteliers engagés dans la sauvegarde des patrimoines

Comblés par le repas et même par le fromage avec des acariens qui courent sur la croûte, nous rejoindrons nos lits malgré la pluie persistante…