Au petit matin, tous les visages aux traits tirés sont unanimes : les rafales violentes à faire plier la tente ont été décidément trop nombreuses pour permettre à chacun d'avoir son compte de sommeil.
Malgré tout l'optimisme général permet de passer outre en espérant avoir meilleur temps la nuit prochaine !
Le petit déjeuner est un moment de bonne humeur un peu comme en colo…
Il est 9h10 quand nous quittons le camping pour retrouver les pistes du jour.
Une montée un peu sévère fait craindre au groupe que Flavien et Nicolas au volant de la seule 2 roues motrices du groupe ne franchissent pas mais il n'est est rien : passage avec succès !
A la reprise de la liaison route, le groupe fait une pause car Patrick à de nouveau des soucis avec son câble de crabotage qui ne tien pas dans son logement
quelques minutes plus tard nous repartons finir la jonction route pour enchaîner de nouvelles portions de pistes.
Leur difficulté augmente progressivement pour finir en passages très chaotiques
« Muy malo » nous avait bien dit cette dame alors que nous passions devant chez elle comme en défilé devant la ménagerie de la maison et du cheval curieux et pas farouche :
plus tard sur ce même tracé, certains « aiguilleurs » ont même profité du tracé escarpé pour agrémenter le plaisir de leurs camarades avec du franchissement 4x4 même là où le chemin permettait ailleurs un roulage plus doux !
chemin faisant, nous sommes arrivés à une clairière parfaitement adaptée à notre aire de pique-nique du midi
les jeunes et les moins jeunes ont échangé quelques ballons à la fin du repas…
Après cette pause, nous retrouvons notre terrain de jeu favori.
Quelques temps de pause sont tout de même aménagés pour le repos des mécaniques et l'agrément de toutes et tous
Il est temps de trouver une station service car celles-ci se font rares dans le secteur.
Hésitations de trajet, recherche infructueuse, nous décidons de continuer un peu plus loin car les réservoirs ne sont quand même pas à sec, il y a tout de même les bidons dans chaque voiture.
A l'occasion de la consultation du road book, une variante technique se présente et notre curiosité nous incite à aller voir.
Nous nous rendons très vite compte que le qualificatif de variante technique n'est pas usurpé à la vue des marches et des veines ravinées qui jalonnent cette piste tout en montée.
la progression se poursuit mais se montre plus laborieuse que prévu, la difficulté va crescendo et la tension des équipiers de pair.
La piste est ouverte par Eric et Paul, suivis de Richard et Rémi qui annoncent la couleur : dur, dur quand même pour les petits 4x4.
Flavien qui suit en 4x2 fini par éclater une jante sur une grosse marche abordée un peu trop en force.
c'en est trop, la tentative s'arrête pour lui et ses poursuivants.
Il apparaît plus raisonnable aussi aux autres sinparistes de revenir sur leurs traces vu la difficulté tout de même de faire demi tour.
La descente tout aussi délicate se fera à pas lents pour les 6 équipages qui ne franchiront pas les ultimes mètres avant la suite facile de l'autre versant comme le diront Eric, Rémi et Richard ayant tout de même surmonté cette variante technique et les 40 derniers kilomètres de route alternées de pistes qui la suivaient.
La prudence l'emporte car il serait dommage de risquer une casse au début du périple, chacun ayant bien eu son capital de sensations pour la journée.
à l'issue de cette descente, les station service forcément regroupées sont ralliées à Rippol.
Le retour doit désormais se faire au plus vite car il est presque 20 heures quand nous nous présentons à la réception du camping.
Il reste un bungalow qui accueillera 6 personnes et les autres camperons sous la tente.
Rendez-vous à 21 heures 30 au restaurant du camping car nous privilégions la facilité ce soir.
C'est un restaurant saisonnier avec des tenanciers peu expérimentés qui nous servent.
Nous resterons sur notre soif après avoir commandé en vain de l'eau et attendu pour certain comme Nicolas et Quentin plus d'une heure pour être servis après une vive relance leur pizza peperoni alors qu'ils en avaient commandé une autre.
La barrière de la langue ne simplifie pas les relations avec les Catalans pour qui la langue espagnole est étrangère…
Eric aura tout de même réussi à se faire servir une « servessa con melocoton » (demi pèche ou plutôt bière bouteille avec jus de pêche).
Qu'importe, il est 23h30 et chacun se dépêche de fuir cette échoppe pour aller prendre une douche chaude dans des sanitaires grands ouverts comme des vestiaires de rugby puis aller dormir.