[MODE BLAGUES] c'est l'histoire d'un mec...
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hyonhyon
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4Alpine
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Pas vraiment une blague, mais un petit tour en Bourgogne au temps jadis :
Nos ancêtres bourguignons avaient classé toutes les maladies possibles en quatre catégories :
- La « petite échauffure » (toux bénignes, coulements de nez, brûlures de gorge et de poitrine) si insignifiante qu'elle ne valait vraiment pas la peine de déranger le docteur
- La grande « échauffure » (douleurs d'estomac, chiasses persistantes, muguet, rougeole et autres boutons) qui demande à suivre son cours, sans être perturbée par aucun médicament
- le « mal en soi » (pissements de sang, oppressions du soufflet, jaunisse, cÅ“ur détraqué) qui se prolonge longtemps : l'aide du médecin ne serait pas de trop, mais quand tu l'as appelé une fois, il connaît le chemin de ta maison et en prend facilement l'habitude
- « le corps gâté » (crachats rouges, tumeurs, paralysies, eau dans le ventre) contre lequel la science ne peut rien : il est donc inutile de recourir à elle. Alors souvent, ils reportaient tout leur espoir sur « lai gotte », la goutte, l'eau de vie.
Pour les enfants, on se contente d'en faire des lotions ou des frictions.
Pour les grandes personnes, il en va tout autrement : on prend une écuelle, on la remplit aux deux tiers d'eau de vie. D'un savant coup de manche de couteau, on casse un morceau gros comme un Å“uf de dinde dans le pain de sucre. On le laisse s'imbiber d'alcool et, avec un tison de l'âtre, on enflamme l'alcool ; avant que le sucre soit entièrement fondu, on éteint la flamme et on avale bien vite ce tiers de litre de liquide brûlant. Il se produit dans le corps une révulsion prodigieuse qui incite le malade à gagner le lit le plus proche, s'il n'y est déjà étendu, et à s'y pelotonner, en se cramponnant au matelas pour ne pas chavirer. Comme le lit est un « lit de plume » (de canard ou d'oie) et que la compagnie ne se fait pas faute de couvrir le malade de deux édredons, il se met à transpirer et à mijoter dans son jus. On le change deux ou trois fois de chemise avant de le laisser sombrer dans un lourd sommeil. Le lendemain, c'est terminé.
La « goutte » était utilisée à soigner les maladies des enfants et des adultes, mais qu'en était-il pour le troisième âge?
Pour les vieillards, mâles ou femelles, il existe un traitement : la «trempusse » .
Mais attention ! il y a trempusse et trempusse !
Il y a la trempusse pour « rebailler des forces ». Ce sont de grandes mouillettes de pain trempées dans un vin fort sucré et enrichi de cannelle, de clous de girofle et de thym.
Il y a la trempusse « pour faire durer les vieux » : Dans une petite soupière à oreilles, tremper une bonne soupe de ratafia. Mettre ça sur le coin de la table de nuit, de telle façon que le vieux puisse en avaler une cuiller ou deux quand ça lui chante. Certains vieillards vous liquident leur petite soupière d'un demi-litre dans la nuit, car il n'y a rien de tel pour meubler les longues insomnies des vieillards.
Peut-être n'est-il pas inutile de rappeler que le ratafia est un jus frais de raisin recueilli au goulot du pressoir, et auquel on mêle un bon tiers de marc. Ce liquide, très parfumé et de goût très agréable, titre donc environ 16 degrés.
Le jour, pendant que tout le monde est aux champs, aux vignes, ou à la messe, ce n'est pas drôle de rester seul ; alors les bénéficiaires du traitement ne se privent pas et on apprécie la vitalité du vieillard à la quantité de cette soupe au ratafia qu'il est capable d'ingurgiter dans sa journée :
« Comment va ta mère ?
-Boh ! Elle irait plutôt mieux : l'autre jour, elle avait bien du mal à finir sa trempusse. Maintenant, il lui en faut deux soupières par jour !
-Allons, tant mieux ! »
On aurait tort de se demander si un tel traitement ne serait pas plutôt destiné à hâter la fin des vieillards, car la plupart des grabataires traités de cette façon se maintiennent en vie au-delà de quatre-vingt-dix ans. Il y a même des malades qui ont pris le lit à soixante-quinze ans pour ne plus en sortir, et qui ont pourtant subsisté jusqu'à la centaine sans autre nourriture que cette trempusse, cette soupe de pain trempé de ratafia ! A tel point que l'on peut presque penser qu'il y a là un merveilleux traitement de survie.
Henri Vincenot
Nos ancêtres bourguignons avaient classé toutes les maladies possibles en quatre catégories :
- La « petite échauffure » (toux bénignes, coulements de nez, brûlures de gorge et de poitrine) si insignifiante qu'elle ne valait vraiment pas la peine de déranger le docteur
- La grande « échauffure » (douleurs d'estomac, chiasses persistantes, muguet, rougeole et autres boutons) qui demande à suivre son cours, sans être perturbée par aucun médicament
- le « mal en soi » (pissements de sang, oppressions du soufflet, jaunisse, cÅ“ur détraqué) qui se prolonge longtemps : l'aide du médecin ne serait pas de trop, mais quand tu l'as appelé une fois, il connaît le chemin de ta maison et en prend facilement l'habitude
- « le corps gâté » (crachats rouges, tumeurs, paralysies, eau dans le ventre) contre lequel la science ne peut rien : il est donc inutile de recourir à elle. Alors souvent, ils reportaient tout leur espoir sur « lai gotte », la goutte, l'eau de vie.
Pour les enfants, on se contente d'en faire des lotions ou des frictions.
Pour les grandes personnes, il en va tout autrement : on prend une écuelle, on la remplit aux deux tiers d'eau de vie. D'un savant coup de manche de couteau, on casse un morceau gros comme un Å“uf de dinde dans le pain de sucre. On le laisse s'imbiber d'alcool et, avec un tison de l'âtre, on enflamme l'alcool ; avant que le sucre soit entièrement fondu, on éteint la flamme et on avale bien vite ce tiers de litre de liquide brûlant. Il se produit dans le corps une révulsion prodigieuse qui incite le malade à gagner le lit le plus proche, s'il n'y est déjà étendu, et à s'y pelotonner, en se cramponnant au matelas pour ne pas chavirer. Comme le lit est un « lit de plume » (de canard ou d'oie) et que la compagnie ne se fait pas faute de couvrir le malade de deux édredons, il se met à transpirer et à mijoter dans son jus. On le change deux ou trois fois de chemise avant de le laisser sombrer dans un lourd sommeil. Le lendemain, c'est terminé.
La « goutte » était utilisée à soigner les maladies des enfants et des adultes, mais qu'en était-il pour le troisième âge?
Pour les vieillards, mâles ou femelles, il existe un traitement : la «trempusse » .
Mais attention ! il y a trempusse et trempusse !
Il y a la trempusse pour « rebailler des forces ». Ce sont de grandes mouillettes de pain trempées dans un vin fort sucré et enrichi de cannelle, de clous de girofle et de thym.
Il y a la trempusse « pour faire durer les vieux » : Dans une petite soupière à oreilles, tremper une bonne soupe de ratafia. Mettre ça sur le coin de la table de nuit, de telle façon que le vieux puisse en avaler une cuiller ou deux quand ça lui chante. Certains vieillards vous liquident leur petite soupière d'un demi-litre dans la nuit, car il n'y a rien de tel pour meubler les longues insomnies des vieillards.
Peut-être n'est-il pas inutile de rappeler que le ratafia est un jus frais de raisin recueilli au goulot du pressoir, et auquel on mêle un bon tiers de marc. Ce liquide, très parfumé et de goût très agréable, titre donc environ 16 degrés.
Le jour, pendant que tout le monde est aux champs, aux vignes, ou à la messe, ce n'est pas drôle de rester seul ; alors les bénéficiaires du traitement ne se privent pas et on apprécie la vitalité du vieillard à la quantité de cette soupe au ratafia qu'il est capable d'ingurgiter dans sa journée :
« Comment va ta mère ?
-Boh ! Elle irait plutôt mieux : l'autre jour, elle avait bien du mal à finir sa trempusse. Maintenant, il lui en faut deux soupières par jour !
-Allons, tant mieux ! »
On aurait tort de se demander si un tel traitement ne serait pas plutôt destiné à hâter la fin des vieillards, car la plupart des grabataires traités de cette façon se maintiennent en vie au-delà de quatre-vingt-dix ans. Il y a même des malades qui ont pris le lit à soixante-quinze ans pour ne plus en sortir, et qui ont pourtant subsisté jusqu'à la centaine sans autre nourriture que cette trempusse, cette soupe de pain trempé de ratafia ! A tel point que l'on peut presque penser qu'il y a là un merveilleux traitement de survie.
Henri Vincenot
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4Alpine
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FOXx
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Cyndie
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Petite blague du jour:
Un jour, un homme passe dans une entreprise pour déposer un CV...
Il se présente à l'accueil, la secrétaire est appelée, elle descend et voit se monsieur tout stressé à l'idée de laisser passer la date de dépôt des candidatures...
Ils discutent, le monsieur lui dit qu'il a été lontemps en arrêt maladie suite à un accident du travail et qu'il est déclaré travailleur handicapé...
La secrétaire, gentille, tente de le rassurer sur la date de dépôt des CV et lui dit que pour l'entreprise, sont handicape n'est pas un problème...
L'homme lui raconte alors qu'un matin, en allant au travail, il s'est fait renverser par un camion... (plutot pas drôle hein?!)
Et là, la secrétaire lui sort avec un grand sourire "Ah bah c'est sûr! Ca réveil!!"
L'homme la regarde bizarement, la conversation se termine....
J'ai mis l'après-midi entière à réaliser que j'avais été un monstre sur ce coup là.... Ca me hante! Mon karma en a pris un sacré coup!!!
Je vous jure que je voulais être gentille et lui remonter le moral... :-°
C'était à une précédente mission...
Un jour, un homme passe dans une entreprise pour déposer un CV...
Il se présente à l'accueil, la secrétaire est appelée, elle descend et voit se monsieur tout stressé à l'idée de laisser passer la date de dépôt des candidatures...
Ils discutent, le monsieur lui dit qu'il a été lontemps en arrêt maladie suite à un accident du travail et qu'il est déclaré travailleur handicapé...
La secrétaire, gentille, tente de le rassurer sur la date de dépôt des CV et lui dit que pour l'entreprise, sont handicape n'est pas un problème...
L'homme lui raconte alors qu'un matin, en allant au travail, il s'est fait renverser par un camion... (plutot pas drôle hein?!)
Et là, la secrétaire lui sort avec un grand sourire "Ah bah c'est sûr! Ca réveil!!"
L'homme la regarde bizarement, la conversation se termine....
J'ai mis l'après-midi entière à réaliser que j'avais été un monstre sur ce coup là.... Ca me hante! Mon karma en a pris un sacré coup!!!
Je vous jure que je voulais être gentille et lui remonter le moral... :-°
C'était à une précédente mission...
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papuche
- Globe-Trotter
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- Enregistré le : 06 janv. 2006, 13:34
- Award : Plus belle 4L (2011), prépa la plus longue (2012, 2013)
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hey hey, je t'imagine trop bien trop contente de ta "blague!"
c'est ça aussi à force de trainer avec des gars qui sortent des blagues nul tout les 10mins, ça devient automatique aussi!!
et puis , si il a pa d'humour le type.... :-°
...il était beau comme un camion quand il est venu présenter son CV?? :ph34r:
c'est ça aussi à force de trainer avec des gars qui sortent des blagues nul tout les 10mins, ça devient automatique aussi!!
et puis , si il a pa d'humour le type.... :-°
...il était beau comme un camion quand il est venu présenter son CV?? :ph34r:
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Cam
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