Pour ces premiers jours de baroud, l’hébergement est plutôt soigné.
Après le réveil, le petit déjeuner est de qualité et les amateurs de chocolat retrouvent leur favori breuvage crémeux, voire épais !
peu avant, Fabrice à fait un peu de resserrage et peaufiné le faisceau électrique.
Guillaume quand à lui à fait bon usage de chambres à air transformées en soufflet de cardan
Le convoi se prépare à reprendre la route.
Nous prenons la direction de Suze.
C’est jour de Marché et nos véhicules subissent le ralentissement inévitable.
Dans la foulée, le ravitaillement s’organise.
Marine et Flavien trouveront même le moyen d’aller chercher au fin fond du centre ville une Superette qui leur tendait les bras…
Bref, la troupe reprend route pour affronter de bon pied un nouvel épisode avec une bonne dose de pistes.
Le dénivelé est au rendez-vous et l’ascension vers la montagne offre un bel échantillon de lacets et de montées sollicitant souvent le deuxième plutôt que le troisième rapport des boites de vitesse.
Nous sommes désormais dans le parc naturel Orsiera – Rocciave qui flirte aux alentours de 1400 mètres d’altitude.
Depuis peu, la voiture de Pat fait un bruit lors des appuis à droite.
Un arrêt s’impose pour vérifier et confirmer qu’un serrage est nécessaire autour des silent-bloc de barre stabilisatrice.
Du coup, tout le monde prend exemple…
Plus sereins, les membres du groupe abordent donc une belle montée jusqu’au col Delle Finestre
C’est Marmotte-Land ici aussi !
Mais qui des deux regarde l’autre ?
Après un petit intermède « pompe à essence », Andrej et Mickaël nous rejoignent
Nous continuons le parcours sur cette belle piste trialisante jusqu’au col de l’Assieta
Il fait faim et les baroudeurs stoppent les machines pour se restaurer.
Au loin nous voyons les nuages progresser, et pendant un moment nous sommes cernés.
Le vent chasse bien vite cette humidité mais le fond de l’air reste un peu maussade.
C’est dans cette ambiance un peu tristounette que Frédérique et Eric doivent se séparer du groupe car leur emploi du temps de vacances les rappelle à un autre rendez-vous prévu de longue date.
La troupe s’égraine un peu, c’est le temps des au-revoir.
Dans l’après-midi sur l’autre versant, le soleil retrouvé nous accompagnera pour les pauses photo tout au long des 100 mètres de dénivelé à parcourir.
Les jeunes et les moins jeunes profitent d’une des pauses pour s’entraîner au jeté de caillou…
il fait bien chaud sous les capots…
Chemin faisant, une variante technique se présente.
Eric et Fabrice on tôt fait de s’exercer avec réussite
Les zup’ goûtent au plaisir de l’ascension, mais pas leur Sinpar.
Un petit coup de main est alors sollicité parmi l’assemblée.
çà mérite bien un petit pochoir souvenir…
Signe de l’hiver tardif, nous aurons vers la fin de cette journée de pistes un beau secteur humide, disons en réalité un vrai bourbier…
pas si difficile, mais un peu angoissant.
La journée touche à sa fin.
Non loin de Sestrière, station de ski bien connue, nous apercevons au loin des véhicules que nous assimilons à des Quad.
Surprise, ils ont des cadres léger et des roues de vélo : ce sont en fait des prototypes de vélo tous terrains pour personnes à mobilité réduite.
Rencontre sympathique avec ce groupe dont nous apprenons que ces remarquables « Handi-Bike » d’un constructeur français sont en essai auprès de ce panel de testeurs à proportion égale entre handicapés et valides.
Ils n’ont pas froid aux yeux car il empruntent les mêmes pistes et routes que nous : chapeau bas !
Echange des photos : ils sont enchantés et nous aussi.
Nous finissons les quelques kilomètres qui nous séparent de Sestriere pour rejoindre cet ancien site olympique
Le propriétaire de la station essence à sorti sa voiture de collection que nous ne pouvons ignorer.
Le contraste avec nos voitures sales est assez marqué !
Guillaume nous dira un peu après avoir eu quelques déboires avec le volant de sa 2CV qui lui était resté entre les mains, quelque peu farceur et déboîté de son axe !
Nous arrivons au chalet Edelweiss : attention de ne pas s’habituer au prestige des lieux hôteliers…
Patrick à franchement bien choisi les deux vastes appartements à notre disposition.
Plein d’espoir, nous chercherons à rejoindre l’établissement qui sert aux touristes la fameuse pizza au mètre.
Hélas, il est fermé.
Qu’à cela ne tienne, renseignements pris, la pizzeria PINKY sera notre restaurateur ce soir.
on prolonge les moments de rigolade, et un peu après Andrej nous confirme que son impératif professionnel ne l’obligera pas à nous abandonner.
Nous sommes ravis de le savoir parmi nous jusqu’à la fin de l’aventure.
Le repas fini, l’air de la montagne nous rappelle vers 22h30 que le sommeil est décidément le bienvenu, surtout pour Marine qui malgré sa bonne volonté lutte pour rester éveillée.
Donc, retour à la résidence hôtelière.