Vraiment très chouette résumé! ca donne envie! vivement les vacances!
à titre d'infos, ce genre d'escapades n'est pas envisageable en 2 roues motrices?
[récit] les ALPES 2013 en Baroud !
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Re: [récit] les ALPES 2013 en Baroud !
Salut,
vu les difficultés, c'est totalement impossible.
comme dit au début : le ticket d'entrée est de venir en 4x4...
vu les difficultés, c'est totalement impossible.
comme dit au début : le ticket d'entrée est de venir en 4x4...
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Re: [récit] les ALPES 2013 en Baroud !
Ce matin, le petit déjeuner est à l’image de ce qu’à été le précédent repas.
Copieux, riche en saveurs avec des produits bio de grande qualité : pain maison, myrtilles, melon, confitures, miel, noix, noisettes à volonté…


Le tarif des hébergements italiens est définitivement attractif.
Nos charmants hôtes tiennent à faire une photo souvenir , nous comprendrons un peu plus tard pourquoi : http://www.casapayer.it/guestbook/dallafranciaconamore
Il est vrai qu’un tel convoi de passionnés sensibles à l’esprit anti-consumériste car roulant en voitures anciennes ne laisse pas indifférent !
L’événement à donc été immortalisé avec un appareil photo argentique.
Çà y est nous sommes en route vers pian pra puis punta cournour.

Le bitume laisse rapidement la place à une piste au dénivelé sympatique.




nous allons aborder une zone d’exploitation de carrières, prétexte à trouver de belles zones trialisantes.

Flavien s’arrête un moment pour resserrer la crémaillère de sa F6.
Nous reprenons la route, puis 5 minutes après s’est mon tour : la voiture à envie de tourner sans que je le souhaite ! arrêt impératif après cette montée.

très vite, l’origine du problème est trouvée.

c’est assez gênant, personne n’a à bord de crémaillère de rechange, il va falloir improviser.
Après quelques hypothèses, Patrick me fournit un collier d’échappement salvateur !
Tout le monde retrousse ses manches et l’adaptation commence



comme la manœuvre se complique par manque de débattement, une vis est employée pour rallonger la pièce.
Bien m’en a pris de ne plus me séparer de mon kit léger de soudure oxy-butane !

çà n’est pas très beau mais çà devrait tenir.

et en effet, çà tient !

nous allons pouvoir quitter le secteur sereinement qui avait été visité par nos compagnons pendant l’intermède qui nous à immobilisé une partie de la matinée.

Notre compère Italien contacté au téléphone par Andrej nous confirme pouvoir nous dépanner pendant le repas que nous avons organisé peu de temps après dans un sous bois trouvé quelques kilomètres en contrebas.

La solidarité joue chez les passionnés et Eric, Paul, Mickaël et Andrej, repas même pas terminé prennent la route pour rejoindre Davide vers Cumiana, à mi chemin pour chacun des protagonistes.
Nous les écouterons grâce à la CB que Flavien avait laissé allumée, échanger leurs envies de poulet rôti ou autres glaces.
De notre côté, une fois la pause déjeuner terminée nous reprenons calmement la route pour éviter la casse et aussi un peu pour soulager l’échauffement des freins de la 2CV de guillaume qui cette année n’aime définitivement pas les descentes à frein appuyé !
Nous serons amenés à faire des tentatives de plein d’essence finalement réussi.
Heureusement pour Guillaume que la liaison routière n’ai pas été trop longue car il avait oublié son trousseau de clés sur l’embase magnétique de l’antenne CB : un support pratique mais pas très sécurisé !
A ce même arrêt à la pompe à essence à monnayeur par billets bancaires, Patrick aura eu une frayeur devant la pompe bloquée à mi fourniture du volume attendu.
Le pompiste n’était pas loin et rétablira fort heureusement la situation
Quelques kilomètres parcourus …












…nous amènerons au pied du versant de montagne que nous avions surnommée il a quelques années la « montée aux myrtilles ».
Les baies sont toujours présentes en bien moindre quantité, mais elles sont là !

et nos souvenirs de cette montée infernale se ravivent du temps où nous l’avions heureusement descendu et imaginé ne jamais pouvoir le faire dans l’autre sens.
Nous savons pouvoir demander à nos machines ce défi mais préférons tempérer l’enthousiasme.
Guillaume moins véloce que nous dans sa voiture passe devant en éclaireur et nous met en garde sur les difficultés qui surviennent.
Séance crabotage en mode expert :











Un regroupement intermédiaire car nous approchons du sommet

ça y est,


Nous y sommes, les voitures l’ont fait et la crémaillère à tenu !!!
Nous installons sur cet espace aménagé notre bivouac

peu de temps après nous seront rejoins par des baroudeurs en gros quad.
Leurs pilotes, un couple vivant à Briançon seront d’agréables compagnons de soirée.

En prévision du soir les moussaillons et la squaw ont ramassé des branchages morts


Mais Flavien qui aime bien les feux vifs fait aussi son tour…


çà arrange bien notre homme des bois, Lol…

Nos compères arrivent après avoir profité aussi de cette impressionnante montée trial, et me confirment avoir la crémaillère attendue. Davide à trouvé, c’est encore là une belle démonstration d’amitié.
Le campement s’organise ensuite au mieux pendant le repas car le vent se lève et la fumée du barbecue incommode les campeurs que nous sommes.



grâce à quelques marshmallows que Nous équipiers voyageurs ont rapporté en profitant d’une session ravitaillement, le coin du feu sera encore ce soir une veillée remarquable.


Quelques temps après le partage de génépi, de mélèze et de tranches de vie, le feu s’éteint et les campeurs regagnent leurs maisons de toile.
Copieux, riche en saveurs avec des produits bio de grande qualité : pain maison, myrtilles, melon, confitures, miel, noix, noisettes à volonté…


Le tarif des hébergements italiens est définitivement attractif.
Nos charmants hôtes tiennent à faire une photo souvenir , nous comprendrons un peu plus tard pourquoi : http://www.casapayer.it/guestbook/dallafranciaconamore
Il est vrai qu’un tel convoi de passionnés sensibles à l’esprit anti-consumériste car roulant en voitures anciennes ne laisse pas indifférent !
L’événement à donc été immortalisé avec un appareil photo argentique.
Çà y est nous sommes en route vers pian pra puis punta cournour.

Le bitume laisse rapidement la place à une piste au dénivelé sympatique.




nous allons aborder une zone d’exploitation de carrières, prétexte à trouver de belles zones trialisantes.

Flavien s’arrête un moment pour resserrer la crémaillère de sa F6.
Nous reprenons la route, puis 5 minutes après s’est mon tour : la voiture à envie de tourner sans que je le souhaite ! arrêt impératif après cette montée.

très vite, l’origine du problème est trouvée.

c’est assez gênant, personne n’a à bord de crémaillère de rechange, il va falloir improviser.
Après quelques hypothèses, Patrick me fournit un collier d’échappement salvateur !
Tout le monde retrousse ses manches et l’adaptation commence


comme la manœuvre se complique par manque de débattement, une vis est employée pour rallonger la pièce.
Bien m’en a pris de ne plus me séparer de mon kit léger de soudure oxy-butane !

çà n’est pas très beau mais çà devrait tenir.

et en effet, çà tient !

nous allons pouvoir quitter le secteur sereinement qui avait été visité par nos compagnons pendant l’intermède qui nous à immobilisé une partie de la matinée.

Notre compère Italien contacté au téléphone par Andrej nous confirme pouvoir nous dépanner pendant le repas que nous avons organisé peu de temps après dans un sous bois trouvé quelques kilomètres en contrebas.

La solidarité joue chez les passionnés et Eric, Paul, Mickaël et Andrej, repas même pas terminé prennent la route pour rejoindre Davide vers Cumiana, à mi chemin pour chacun des protagonistes.
Nous les écouterons grâce à la CB que Flavien avait laissé allumée, échanger leurs envies de poulet rôti ou autres glaces.
De notre côté, une fois la pause déjeuner terminée nous reprenons calmement la route pour éviter la casse et aussi un peu pour soulager l’échauffement des freins de la 2CV de guillaume qui cette année n’aime définitivement pas les descentes à frein appuyé !
Nous serons amenés à faire des tentatives de plein d’essence finalement réussi.
Heureusement pour Guillaume que la liaison routière n’ai pas été trop longue car il avait oublié son trousseau de clés sur l’embase magnétique de l’antenne CB : un support pratique mais pas très sécurisé !
A ce même arrêt à la pompe à essence à monnayeur par billets bancaires, Patrick aura eu une frayeur devant la pompe bloquée à mi fourniture du volume attendu.
Le pompiste n’était pas loin et rétablira fort heureusement la situation
Quelques kilomètres parcourus …












…nous amènerons au pied du versant de montagne que nous avions surnommée il a quelques années la « montée aux myrtilles ».
Les baies sont toujours présentes en bien moindre quantité, mais elles sont là !

et nos souvenirs de cette montée infernale se ravivent du temps où nous l’avions heureusement descendu et imaginé ne jamais pouvoir le faire dans l’autre sens.
Nous savons pouvoir demander à nos machines ce défi mais préférons tempérer l’enthousiasme.
Guillaume moins véloce que nous dans sa voiture passe devant en éclaireur et nous met en garde sur les difficultés qui surviennent.
Séance crabotage en mode expert :











Un regroupement intermédiaire car nous approchons du sommet
ça y est,
Nous y sommes, les voitures l’ont fait et la crémaillère à tenu !!!
Nous installons sur cet espace aménagé notre bivouac

peu de temps après nous seront rejoins par des baroudeurs en gros quad.
Leurs pilotes, un couple vivant à Briançon seront d’agréables compagnons de soirée.

En prévision du soir les moussaillons et la squaw ont ramassé des branchages morts


Mais Flavien qui aime bien les feux vifs fait aussi son tour…


çà arrange bien notre homme des bois, Lol…
Nos compères arrivent après avoir profité aussi de cette impressionnante montée trial, et me confirment avoir la crémaillère attendue. Davide à trouvé, c’est encore là une belle démonstration d’amitié.
Le campement s’organise ensuite au mieux pendant le repas car le vent se lève et la fumée du barbecue incommode les campeurs que nous sommes.



grâce à quelques marshmallows que Nous équipiers voyageurs ont rapporté en profitant d’une session ravitaillement, le coin du feu sera encore ce soir une veillée remarquable.


Quelques temps après le partage de génépi, de mélèze et de tranches de vie, le feu s’éteint et les campeurs regagnent leurs maisons de toile.
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Re: [récit] les ALPES 2013 en Baroud !
Ce matin, dès 5h30, ilpeut.
La troisième légère averse nous décide à nous lever vers 6h30, sale temps pour les « marmottes »
Le petit déjeuner se déroule pendant que les nuages nous enveloppent.

l’orage s’annonce vraiment à 7h30.
C’est officiel, les tentes seront jettées en vrac dans les voitures ou pliées mouillées faute de mieux…

le déluge montagnard se confirme, chacun se sauve à couvert.

il est temps de partir peu après, sans oublier de craboter vu le terrain gras.
La descente va « piano » jusque dans la vallée de Sampeyre.
Une halte est organisée, histoire de prendre un café au chaud alors que le soleil refait son apparition.

La liaison routière continue, nous en profitons pour faire le plein d’essence et de provisions.


Arrivés au pied du col de Preit, la pause repas s’organise comme de coutume.
L’ambiance n’y est pas ; elle est grise comme la météo qui s’annonce.
Bien sûr, la pluie reprend du service et oblige les campeurs à replier dans la précipitation.
Nous croisons depuis la vallée des cyclistes, et devrons partager avec eux l’ascension vers le sommet.
En effet, cette montée très sévère est favorable à ce genre de compétition VTT.

C’est aussi le royaume des élevages au grand air…

Nous sommes assez fermement invités par un personnel de régulation de la circulation, à garer nos 4L et la 2CV à cause de cette compétition cycliste.
Andrej parlemente et finit par obtenir l’autorisation de circuler sur les 2 derniers kilomètres du derby, et passer en « invités » la ligne d’arrivée…

… puis bifurquer tout de suite sur la droite pour continuer notre road-book malgré un mini barrage installé pour cause d’éboulis qui en réalité ne nous gênent pas.
Cette piste délicate demande une progression à très petite vitesse.






quelques pauses photo au gré des raffales de vent et des éclaircies agrémentent notre progression.
Nous remarquons cette foi que nous n’avons pas à affronter la neige comme ce fut le cas par le passsé.








les paysages changent, le temps s’améliore et rend le sourire.

superbes paysages qui s’offrent à nous avec autant de tableaux que d’angles de vue



nous ne sommes pas les seuls locataires des lieux, les motards apprécient bien autant que nous la topographie du secteur

toutes les opportunités, y compris les vestiges de fortins sont des occasion de faire des photos, et aussi de montrer que tout le monde à l’esprit jeune




la descente s’annonce, superbe et totalement bitumée
le temps aussi de susciter l’intérêt reconnu des marmottes à observer qui vient par là !…


une véritable descente de cannon ball ! direction Demonte.

nous nous présentons vers 16h00 à des réceptionnistes d’une méfiance extrêmement désagréable.
Le village vacance est plus habitué à recevoir des groupes de jeunes kayakistes et ce cadre enjoué compense à peine le dénivelé hasardeux des chalets véritablement penchés sur ce versant de butte.
Le séchage, l’installation ou le trempage pour certains se fait dans une ambiance assez festive au son des « hop hop hop » du « G.O. » italien qui coache ses clients à l’aqua gym par dessus une bande musicale hurlant à tue tête.
Un peu trop latin pour nous ce soir… et un peu de calme en soirée qui fait du bien



Nous prenons la décision de trouver un restaurant plutôt que de tenter la cuisine « bivouac ».
Surprise sur le parking, un couple d’italiens fiers de leur « 500 » très fraichement restaurée on bien raison de laisser prendre des clichés par ces autres passionnés de voitures populaires que nous sommes !

Après quelques spécialités et une bonne glace, nous rejoignons nos châlets car la fatigue nous à rattrapés depuis un bon moment…
La troisième légère averse nous décide à nous lever vers 6h30, sale temps pour les « marmottes »
Le petit déjeuner se déroule pendant que les nuages nous enveloppent.
l’orage s’annonce vraiment à 7h30.
C’est officiel, les tentes seront jettées en vrac dans les voitures ou pliées mouillées faute de mieux…
le déluge montagnard se confirme, chacun se sauve à couvert.

il est temps de partir peu après, sans oublier de craboter vu le terrain gras.
La descente va « piano » jusque dans la vallée de Sampeyre.
Une halte est organisée, histoire de prendre un café au chaud alors que le soleil refait son apparition.

La liaison routière continue, nous en profitons pour faire le plein d’essence et de provisions.


Arrivés au pied du col de Preit, la pause repas s’organise comme de coutume.
L’ambiance n’y est pas ; elle est grise comme la météo qui s’annonce.
Bien sûr, la pluie reprend du service et oblige les campeurs à replier dans la précipitation.
Nous croisons depuis la vallée des cyclistes, et devrons partager avec eux l’ascension vers le sommet.
En effet, cette montée très sévère est favorable à ce genre de compétition VTT.

C’est aussi le royaume des élevages au grand air…

Nous sommes assez fermement invités par un personnel de régulation de la circulation, à garer nos 4L et la 2CV à cause de cette compétition cycliste.
Andrej parlemente et finit par obtenir l’autorisation de circuler sur les 2 derniers kilomètres du derby, et passer en « invités » la ligne d’arrivée…

… puis bifurquer tout de suite sur la droite pour continuer notre road-book malgré un mini barrage installé pour cause d’éboulis qui en réalité ne nous gênent pas.
Cette piste délicate demande une progression à très petite vitesse.





quelques pauses photo au gré des raffales de vent et des éclaircies agrémentent notre progression.
Nous remarquons cette foi que nous n’avons pas à affronter la neige comme ce fut le cas par le passsé.








les paysages changent, le temps s’améliore et rend le sourire.

superbes paysages qui s’offrent à nous avec autant de tableaux que d’angles de vue



nous ne sommes pas les seuls locataires des lieux, les motards apprécient bien autant que nous la topographie du secteur

toutes les opportunités, y compris les vestiges de fortins sont des occasion de faire des photos, et aussi de montrer que tout le monde à l’esprit jeune




la descente s’annonce, superbe et totalement bitumée
le temps aussi de susciter l’intérêt reconnu des marmottes à observer qui vient par là !…

une véritable descente de cannon ball ! direction Demonte.

nous nous présentons vers 16h00 à des réceptionnistes d’une méfiance extrêmement désagréable.
Le village vacance est plus habitué à recevoir des groupes de jeunes kayakistes et ce cadre enjoué compense à peine le dénivelé hasardeux des chalets véritablement penchés sur ce versant de butte.
Le séchage, l’installation ou le trempage pour certains se fait dans une ambiance assez festive au son des « hop hop hop » du « G.O. » italien qui coache ses clients à l’aqua gym par dessus une bande musicale hurlant à tue tête.
Un peu trop latin pour nous ce soir… et un peu de calme en soirée qui fait du bien



Nous prenons la décision de trouver un restaurant plutôt que de tenter la cuisine « bivouac ».
Surprise sur le parking, un couple d’italiens fiers de leur « 500 » très fraichement restaurée on bien raison de laisser prendre des clichés par ces autres passionnés de voitures populaires que nous sommes !

Après quelques spécialités et une bonne glace, nous rejoignons nos châlets car la fatigue nous à rattrapés depuis un bon moment…
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Re: [récit] les ALPES 2013 en Baroud !
en effet, ce sont toujours de bons moments.clement605 a écrit :Superbes images !
ça donne envie de vous suivre !!
l'excursion nécessite tout de même une bonne préparation des machines et une anticipation certaine pour les réservations d'hôtels et autres refuges.
comme d'hab' respect avant tout pour le partage de ces pistes de montagne, les contrôles de police sont rares mais existent.
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Re: [récit] les ALPES 2013 en Baroud !
C'est vrai que les photos sont superbe ! L’expédition est sympa aussi !!
++BeN
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Re: [récit] les ALPES 2013 en Baroud !
Après une nuit de sommeil réparatrice, petit dej’ vers 8h15.
Nous récupérons nos cartes d’identité ou passeport et quittons les chalets, direction Demonte.
A l’abord de Bergemolo une halte à la fontaine nous regroupe, puis nous rejoignons la piste qui nous même assez haut comme le veut la géologie désormais bien apprivoisée.


Un peu plus loin, je fait avec Patrick une légère pause car sur sa « 120 » un fusible de ventilation du radiateur de refroidissement fait des siennes.
Incident mineur, le parcours se poursuit sur cette piste bien terreuse où se répend une forte odeur de sous-bois.
Et pour cause : Eric stoppe la caravanne car il est nez à nez avec un panneau travaux

Un entretien forestier est en cours, et moyennant un peu de patience après une âpre négociation, les ouvriers nous libèrent la voie.



charge au dernier de replacer le fameux panneau

Direction Goderie, la piste nous offre des passages tantôt trialisants, tantôt bitumés


les amateurs de miel auront remarqué qu’au gré de notre progression cet été, de nombreuses ruches sont installés sur ces contrées de fleurs sauvages mielifères…
dommage, cette colonie est peu colorée, nous avions vu jusqu’alors de superbes patchworks !


petite déception aussi dans le secteur après Goderie : la montée sableuse qui nous avait tant fait transpirer il y a quelques années à été bitumée



nous comprenons à quel point ce passage avait été laborieux en proportion de l’échauffement des freins de nos bolides que nous devons surveiller aujourd’hui…
Nous n’emprunterons pas le tunel du col de Tende après ses 8 imposants virages numérotés pour nous rendre en France, mais trouverons la bifurquation souhaitée pour cheminer vers d’autres pistes.
Les boites de vitesse démultipliées sont à l’ouvrage pour rejoindre le Fort Central après un « beau » secteur caillouteux et technique à souhait.
C’est l’heure de l’estomac, le camp s’établit !



restaurés, nous reprenons la « route » sur quelques kilomètres

et plus en contrebas retrouver nos contrées…

Le plein d’essence fait, nous guiderons nos roues vers le col moyen, suivi de la baisse de peyrefique.
Le cumul des dénivelés du jour n’étant pas atteint… nous gravitons 1300 mètres de dénivelé supplémentaires en juste 9 kilomètres.
Vivent les Sinpar et la Voisin car nous auront du bonheur plein les crabots aujourd’hui.

l’avertissement n’est définitivement pas surfait : 4x4 conseillé ? obligatoire, oui !!!
l’acsension se fait d’ailleurs par étapes car les mécaniques chauffent.


En prenant notre temps, nous arrivons comme toujours au sommet.
Il y a sufisemment de place pour séjourner un peu et profiter du panorama !







un peu plus loin, notre chemin croise celui d’une bergère à la tête d’un impressionnant cheptel : c’est nous le savons, une vie engagée, une vie à part.


nous sommes à 7 kilomètres du gîte, autant dire que la journée touche à sa fin


c’est une bonne journée que nous avons parcouru, Guillaume fait d’ailleur connaître qu’elle à vraiment été copieuse en lançant à la cantonade « j’en ai plein le c.. » !
et nos diplomates slovènes de service de reformuler : dis plutôt que tu est content de ta journée !
les derniers kilomètres voient défiler d’autres beau paysages

Mais Eric, Paul, Fabrice et Florian veulent encore en découdre avec une variante technique !
Le reste de la troupe rejoint l’escale prévue pour ce soir.

l’ambiance « bronzés font du ski » voire Kiboutz du dortoir est diversement partagée pour ce soir…



peu avant le jus de fruit en terrasse sur fond d’atmosphère qui fraîchit, nous entendons à la CB les derniers mohicans encore roulants s’exclamer minutes après minutes face aux difficultés terribles rencontrées pour les franchissements.
Il nous confieront plus tard avoir été à la limite de l’abandon vu les éceuils de toute façon impossibles à franchir en sens contraire !
Mais finissent par nous retrouver, puis bien vite rejoindre la table pour se régaler avec nous des diverses préparations culinaires de grande qualité en plat du jour.
L’équipe de foot rejoint ensuite le dortoir : gros quart d’heure de fous rires pour cette tranche de vie communautaire…
Nous récupérons nos cartes d’identité ou passeport et quittons les chalets, direction Demonte.
A l’abord de Bergemolo une halte à la fontaine nous regroupe, puis nous rejoignons la piste qui nous même assez haut comme le veut la géologie désormais bien apprivoisée.


Un peu plus loin, je fait avec Patrick une légère pause car sur sa « 120 » un fusible de ventilation du radiateur de refroidissement fait des siennes.
Incident mineur, le parcours se poursuit sur cette piste bien terreuse où se répend une forte odeur de sous-bois.
Et pour cause : Eric stoppe la caravanne car il est nez à nez avec un panneau travaux

Un entretien forestier est en cours, et moyennant un peu de patience après une âpre négociation, les ouvriers nous libèrent la voie.



charge au dernier de replacer le fameux panneau

Direction Goderie, la piste nous offre des passages tantôt trialisants, tantôt bitumés


les amateurs de miel auront remarqué qu’au gré de notre progression cet été, de nombreuses ruches sont installés sur ces contrées de fleurs sauvages mielifères…
dommage, cette colonie est peu colorée, nous avions vu jusqu’alors de superbes patchworks !


petite déception aussi dans le secteur après Goderie : la montée sableuse qui nous avait tant fait transpirer il y a quelques années à été bitumée



nous comprenons à quel point ce passage avait été laborieux en proportion de l’échauffement des freins de nos bolides que nous devons surveiller aujourd’hui…
Nous n’emprunterons pas le tunel du col de Tende après ses 8 imposants virages numérotés pour nous rendre en France, mais trouverons la bifurquation souhaitée pour cheminer vers d’autres pistes.
Les boites de vitesse démultipliées sont à l’ouvrage pour rejoindre le Fort Central après un « beau » secteur caillouteux et technique à souhait.
C’est l’heure de l’estomac, le camp s’établit !


restaurés, nous reprenons la « route » sur quelques kilomètres
et plus en contrebas retrouver nos contrées…

Le plein d’essence fait, nous guiderons nos roues vers le col moyen, suivi de la baisse de peyrefique.
Le cumul des dénivelés du jour n’étant pas atteint… nous gravitons 1300 mètres de dénivelé supplémentaires en juste 9 kilomètres.
Vivent les Sinpar et la Voisin car nous auront du bonheur plein les crabots aujourd’hui.

l’avertissement n’est définitivement pas surfait : 4x4 conseillé ? obligatoire, oui !!!
l’acsension se fait d’ailleurs par étapes car les mécaniques chauffent.


En prenant notre temps, nous arrivons comme toujours au sommet.
Il y a sufisemment de place pour séjourner un peu et profiter du panorama !





un peu plus loin, notre chemin croise celui d’une bergère à la tête d’un impressionnant cheptel : c’est nous le savons, une vie engagée, une vie à part.


nous sommes à 7 kilomètres du gîte, autant dire que la journée touche à sa fin


c’est une bonne journée que nous avons parcouru, Guillaume fait d’ailleur connaître qu’elle à vraiment été copieuse en lançant à la cantonade « j’en ai plein le c.. » !
et nos diplomates slovènes de service de reformuler : dis plutôt que tu est content de ta journée !

les derniers kilomètres voient défiler d’autres beau paysages

Mais Eric, Paul, Fabrice et Florian veulent encore en découdre avec une variante technique !
Le reste de la troupe rejoint l’escale prévue pour ce soir.
l’ambiance « bronzés font du ski » voire Kiboutz du dortoir est diversement partagée pour ce soir…



peu avant le jus de fruit en terrasse sur fond d’atmosphère qui fraîchit, nous entendons à la CB les derniers mohicans encore roulants s’exclamer minutes après minutes face aux difficultés terribles rencontrées pour les franchissements.
Il nous confieront plus tard avoir été à la limite de l’abandon vu les éceuils de toute façon impossibles à franchir en sens contraire !
Mais finissent par nous retrouver, puis bien vite rejoindre la table pour se régaler avec nous des diverses préparations culinaires de grande qualité en plat du jour.
L’équipe de foot rejoint ensuite le dortoir : gros quart d’heure de fous rires pour cette tranche de vie communautaire…
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Re: [récit] les ALPES 2013 en Baroud !
Les paysages sont toujours aussi magnifiques !
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Re: [récit] les ALPES 2013 en Baroud !
Il est 7h20, tout le groupe est réveillé sauf Marine et Florian un peu marmottes ce matin
Nos voisins…

se sont exprimés à diverses heures de la nuit et très, très tôt ce matin Aouhhhhhhhhhhhhhhhhhh ! … que c’est bien les boules Quies dans les oreilles pour garder sa tanquilité
La nuit d’Andrej et Mickaël à aussi été longue à égrainer les heures du sommeil difficile à trouver.
Pour les lève-tôt, douche rapide dans la salle de bain fraîche et petit dejeuner dans la salle du restaurant.
Paradoxalement le confort aura été dégressif au cours du séjour : ainsi soit-il, c’est aussi ce qui fait le charme du « baroud » et les histoires à raconter.
En effet, c’est aujourd’hui le dernier jour de l‘épopée pour la majorité du groupe.
Le planning du jour sera construit sur la base des connaissances historiques de Guillaume car le road-book ne nous propose pas assez d’exotisme à notre goût.

Nous repérons donc des pistes à partir de Bueil sur Roya, puis direction Sospel, L’ecarène, le Mercantour : tous ces lieux chantent le soleil, les grands espaces, le midi, bref les VACANCES !





c’est un peu après, confortablement installé sur une crête montagneuse qui domine la vallée de l’escarène où l’on devine déjà la mer à l’horizon, que nous choisissons de nous poser, pardon, nous installer paresseusement pour déjeuner…



vers 14h00, c’est l’heure de l’au revoir à Mickaël et Andrej qui rejoindrons au plus court l’aéroport Nice – côte d’azur pour qu’Andrej soit demain revenu à la maison pour ses impératifs professionnels.

C’est surprenant de réaliser que 10 jours viennent de passer…
Hors de son quotidien et ses repères, chacun a sa manière a décroché et s’est laissé ennivrer par cette parenthèse hors du temps.
Nous finissons par reprendre la route vers le secteur de Peille


Nous retrouverons l’asphalte après quelques errances, puis cap vers Drap, Nice nord.
Clins d’œil et grand sourires quand nous croisons un trelleur local totalement enjoué à constater qu’il n’est pas le seul résistant à promouvoir le déplacement en R4 !

Peu avant Nice, vient aussi l’heure des au revoir pour Pat Lili et Laurent.
Chacun se promet de se revoir : les vacances et le partage des belles ballades seront les prochaines occasions pour faire la part belle à l’Amitié.
Plus en soirée, le petit commité « nord-sud » profitera du bord de plage Niçois à la nuit tombante…

FIN.
Nos voisins…

se sont exprimés à diverses heures de la nuit et très, très tôt ce matin Aouhhhhhhhhhhhhhhhhhh ! … que c’est bien les boules Quies dans les oreilles pour garder sa tanquilité

La nuit d’Andrej et Mickaël à aussi été longue à égrainer les heures du sommeil difficile à trouver.
Pour les lève-tôt, douche rapide dans la salle de bain fraîche et petit dejeuner dans la salle du restaurant.
Paradoxalement le confort aura été dégressif au cours du séjour : ainsi soit-il, c’est aussi ce qui fait le charme du « baroud » et les histoires à raconter.
En effet, c’est aujourd’hui le dernier jour de l‘épopée pour la majorité du groupe.
Le planning du jour sera construit sur la base des connaissances historiques de Guillaume car le road-book ne nous propose pas assez d’exotisme à notre goût.

Nous repérons donc des pistes à partir de Bueil sur Roya, puis direction Sospel, L’ecarène, le Mercantour : tous ces lieux chantent le soleil, les grands espaces, le midi, bref les VACANCES !





c’est un peu après, confortablement installé sur une crête montagneuse qui domine la vallée de l’escarène où l’on devine déjà la mer à l’horizon, que nous choisissons de nous poser, pardon, nous installer paresseusement pour déjeuner…



vers 14h00, c’est l’heure de l’au revoir à Mickaël et Andrej qui rejoindrons au plus court l’aéroport Nice – côte d’azur pour qu’Andrej soit demain revenu à la maison pour ses impératifs professionnels.

C’est surprenant de réaliser que 10 jours viennent de passer…
Hors de son quotidien et ses repères, chacun a sa manière a décroché et s’est laissé ennivrer par cette parenthèse hors du temps.
Nous finissons par reprendre la route vers le secteur de Peille


Nous retrouverons l’asphalte après quelques errances, puis cap vers Drap, Nice nord.
Clins d’œil et grand sourires quand nous croisons un trelleur local totalement enjoué à constater qu’il n’est pas le seul résistant à promouvoir le déplacement en R4 !

Peu avant Nice, vient aussi l’heure des au revoir pour Pat Lili et Laurent.
Chacun se promet de se revoir : les vacances et le partage des belles ballades seront les prochaines occasions pour faire la part belle à l’Amitié.
Plus en soirée, le petit commité « nord-sud » profitera du bord de plage Niçois à la nuit tombante…

FIN.
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